Julien Carbon — 2005
Meriadoc Brandebouc dans son « Herbier de la Comté » a laissé une large part à la plante qui fait la renommée de son pays. Mais si, en ce début de Quatrième Âge, cet art a été grandement démocratisé parmi les Peuples Libres, on pourrait se demander comment le peuple si secret des Hobbits a ainsi pu faire partager sa passion de fumer.
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Clément Pierson — 2018
À son premier contact avec l’univers des charmants hobbits, le lecteur se fait rapidement l’idée d’un peuple paisible, installé dans son confort rural, sans prétentions aventurières. Le Comté n’est pas destiné d’abord à devenir une terre de héros de chansons. Ainsi Bilbo Baggins, comme tous ceux de son espèce, est bien tranquille dans son trou, avant que l’aventure ne vienne le mettre hors de son foyer. Il est au premier abord le type même du hobbit sédentaire sans histoire. Il finit pourtant par être déconsidéré et marginalisé, justement – puisqu’il y a bien une histoire à raconter – parce qu’il a quitté sa maison, pour partir toute une année à l’aventure, si bien qu’on le croit rapidement mort – la mort sociale, en tout cas, n’a pas été loin. Ainsi la tension est palpable entre la tranquillité du foyer et la fougue de l’aventure, deux types de vie profondément antithétiques pour un hobbit respectable. Pour autant, les cinq hobbits au cœur des deux histoires de Tolkien, Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux, sont bien d’authentiques Semi-Hommes attachés au Comté comme à leur terre identitaire, malgré leurs voyages et leurs exploits au bout du monde. L’aventure ne saurait pour eux entrer en contradiction avec leur caractère et leurs aspirations proprement hobbites. Comment tenir à la fois l’attachement de ces hobbits à leur foyer et leur appel à l’aventure, si loin de leur confortable chez soi ?
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Elisa Bes - 2008
L’histoire des Hommes de la terre du Milieu est plus difficile à reconstituer que celle des Elfes. Pour ces deux peuples, la grande majorité des récits a été conservée dans l’Ouest, et centrée sur l’Ouest : annales du Beleriand, puis de Númenor, rapportées en Terre du Milieu par les Númenoréens, et conservés en Arnor et au Gondor, récits gardés à Fondcombe et en Lorien. On sait peu de choses sur les Moriquendi car les Eldar s’y intéressèrent peu. Le problème est le même pour les hommes qui n’allèrent pas au Beleriand au Premier Âge et ne furent donc pas comptés parmi les Edain (ou Atani) : leur histoire est restée une tradition orale, peu connue des Edain eux-mêmes et des Eldar.
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